‹ Retour

Le crépuscule des pensées

Titre Le crépuscule des pensées
Auteur Emil-Michel Cioran
Editeur Le Livre de Poche
Année 2001
Format broché
ISBN 9782253065098
Rubrique Livres / Sciences humaines & Spiritualité / Philosophie / Autres philosophes
Résumé Qu'y a-t-il au bout du nihilisme ? La mort ? La régénération ? Peut-être tout simplement le raffinement de la volonté de néant. Il faut lire Cioran pour découvrir jusqu'où peut aller la culture du désespoir et comment le suicide peut s'ériger en art du quotidien. Poète du malheur, le penseur roumain ne revendique rien. Il témoigne et fait éclater le dérisoire de la vie à travers une pluie d'aphorismes acides et d'images cinglantes. Penser ? "Toute pensée ressemble aux gémissements d'un ver que piétinerait les anges." Se contenter de vivre ? Mais il n'y a de vie qu'au crépuscule : "Les yeux éteints ne se rallument qu'au désir nostalgique de la mort." Se réfugier dans l'art ? Mais la vraie musique est silence. L'amour ? "Nous sommes accrochés à la femme par terreur de l'ennui." Il n'y a aucune issue, sinon celle de souffrir les yeux ouverts : "La lucidité est un vaccin contre la vie." Avec Cioran, le cynisme de Diogène atteint la férocité d'un chien enragé. Une rage qui rend l'existence solitaire : "Je suis un Job sans amis, sans Dieu et sans lèpre." Une rage qui fait de la vie un mal incurable : "La vie et moi : deux lignes parallèles qui se rencontrent dans la mort." Complaisance narcissique ? Mélancolie morbide ? Il se pourrait que la détresse de Cioran révèle quelque chose de la dure tâche d'exister. --Émilio Balturi Cioran, tel quel. Un certain art de penser que penser ne devrait plus servir, désormais, qu'à ne plus penser. Et donc, inévitablement, en venir au Crépuscule des pensées. L'amour, la femme, la musique, la littérature, la philosophie, la solitude, Dieu, les sentiments, l'art, la création, etc. Sous la plume de Cioran le monde semble définitivement désaccordé, comme privé de ses ultimes harmonies possibles. Plus rien n'a de sens, hors l'illusion et le rêve, et les histoires que l'on se raconte : parce qu'il faut tenter de vivre encore un peu, gagner du temps sur le temps de la désespérance. «En dernière instance, la philosophie est la méditation poétique du malheur.» Cioran ; Traduit Du Roumain Par Mirella Patureau-nedelco ; Revu Par Christiane Frémont.
Où ? La Marge
Prix 2,20€
Etat Bon
Réf interne 21057