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Les Armes secrètes

Titre Les Armes secrètes
Auteur Julio Cortázar
Editeur Gallimard
Année 1973
Format poche
ISBN 9782070364480
Rubrique Livres / Littérature & fiction / Poches littérature internationale
Résumé La première phrase de la nouvelle Les Axolotls est à l'image de l'ensemble du recueil de Julio Cortázar, qui propose un panel de textes plus ou moins brefs, en équilibre sur le fil distinguant la fiction de la réalité, le rêve de l'état de veille. Le fantastique, décrit par Cortázar comme "l'autre côté des choses", est toujours en prise avec le réel, où il étend son empire, modifiant le temps et l'espace, les lois de la nature et la logique. Ainsi un homme ne sait-il pas ce qui se cache derrière son besoin d'observer ces poissons fascinants, les axolotls... tout comme ce photographe ne sait pas jusqu'où va le mener sa capacité à observer ceux qui l'entourent. De même cette biographie romancée du saxophoniste Charlie Parker intitulée L'Homme à l'affût qui nous propose le destin d'un homme qui recherche, dans sa quête métaphysique, une ouverture vers un ailleurs... mais lequel ? Avec Les Armes secrètes, Julio Cortázar confirme son talent et accède au succès. Le réalisateur Antonioni tirera d'ailleurs de la nouvelle Les Fils de la Vierge le film Blow-up. --Hector Chavez "C'est drôle, les gens croient que faire un lit, c'est toujours faire un lit ; que donner la main, c'est toujours donner la main ; qu'ouvrir une boîte de sardines, c'est ouvrir indéfiniment la même boîte de sardines. "Tout est exceptionnel, au contraire", pense Pierre en tirant maladroitement sur le vieux couvre-lit bleu. "La seule chose qui ne change pas, c'est que je n'arriverai jamais à donner à ce lit un aspect présentable". " En cinq nouvelles, Julio Cortázar révèle la face démesurée, sublime ou horripilante du quotidien. De l'inoubliable portrait d'un musicien de jazz dans L'homme à l'affût aux Fils de la vierge qui inspira le film Blow-up d'Antonioni, il mêle avec brio le rêve à l'état de veille. Ce recueil fait partie des oeuvres majeures de la littérature latino-américaine. Les porteurs de torches marchaient les premiers, éclairant vaguement le passage aux murs humides et à la voûte si basse que les servants du prêtre devaient courber la tête. On l'emmenait maintenant, on l'emmenait, c'était la fin. Face contre ciel, à un mètre du plafond taillé à même le roc, et qui s'illuminait par instants d'un reflet de torche. Quand, à la place du plafond, surgiraient les étoiles et se dresserait devant lui le grand escalier incendié de cris et de danses, ce serait la fin.
Où ? La Marge
Prix 2,00€
Etat Bon
Réf interne 21620